Et bien voilà cette période de Noël qui approche à grands pas et je n'ai troujours aps trouvé de cadeau idéal à offrir à ma douce. J'ai eu beau chercher toute cette saison, rien ne m'est apparu. J'en étais arriver à une paranoïa et à m'arracher des cheveux les soirs où je me plongeais dans des idées. Car j'eus beau faire des approches en lui demandant qu'est-ce qu'elle aimait, elle, comme bien matériel et ça se finissait au lit avec une séance de galipettes... J'observais et retenais la moindre de ses envies. Je les étudiais afin de trouver "le" cadeau idéal. Mais rien n'y faisait ! Le soir de fête arrivait et moi, je n'avais rien à offrir.
Alors un soir je me mis en tête de trouver "ce" cadeau une bonne fois pour toute et d'en finir avec cette obsession. Je récapitulais tout nos moments de vie à deux. Toutes nos journées, tous ses sourires, tous ses baisers ... Jusqu'à aujourd'hui je ne m'étais pas rendu compte de la chance que j'avais d'être aux côtés d'une telle femme. A vrai dire pour moi, être avec elle signifie un peu Noël tous les jours.
L'horloge ancienne au mécanisme rouillé sonnait les deux heures tapantes du matin, et je n'avais toujours rien trouvé. C'est cinq minutes plus tard qu'un éclair, une idée me traversa. J'eus un flash ; je venais de trouver ce que j'allais offrir à cet être unique. Tout ce que j'espérais c'est qu'elle apprécierait.
C'était un soir d'Hiver, le soir de Noël pour être précis. Il neigeait à gros flocons et les vents givrants faisaient rentrer chez eux les familles. On pouvait voir une joie immense s'évaporer des maisons, une joie rare. L'Eglise de notre bourg était devenue blanche ces derniers jours, et le sol était recouvert d'un par-terre de neige, ce qui plaisait aux jeunes enfants. Nous, Nin' et moi, étions orphelins, tout deux avons été abandonnés à notre naissance. A vrai dire ma seule famille était le shiKei et cette femme, cette douceur sans fin au visage rayonnant.
J'invitai donc ma chérie à me rejoindre dans notre foyer, elle qui jouait avec ces flocons descendant du ciel gris. Elle les gobait, les léchait, les écrasait, les rassemblait même pour me les jeter dessus. D'ailleurs mon capuchon était désormais blanc. Elle finit par me rejoindre dans le salon que j'avais rangé au préalable sans qu'elle me voit. J'avais dû faire preuve de précaution et discrétion, ce qui est rare chez moi, a part lors des contrats. Alors lorsqu'elle entra en cette salle je l'embrassai et la serra contre moi. J'enchainai directement un mettant un genoux à terre. Je pense qu'elle avait deviner ce que j'allais lui offrir car une larme glissa le long de sa joue et alla s'écraser au sol.
Je m'étais entraîner un nombre de fois incalculables à répéter ces phrases. Tout devait être parfait ; je ne devais aps bafouiller, ni oublier des mots. Et c'est avec douceur que je lui dis :
Nin', ma douce, ma chérie, mon cœur... Accepterais-tu de devenir ma femme légitime ? De reconnaître notre union aux yeux de l'Eglise et de tous ?
Tout se passa bien, j'énumérai mes phrases sans une faute. Mais ce sentiment inaltérable d'angoisse poignante restait là. J'en oubliais même mes manières ! J'avais omis de lui dire quelques petites phrases qui avaient leur importances. Donc j'enchainai directement :
Déjà je te souhaite un Joyeux Noël ma chérie. Et maintenant, comme tu peux le voir, je t'offre mon cœur à jamais alors prends-en soin.
Je restais là, mon genoux au sol, L'attente de la réponse m'était interminable et me tourmentait avec force, même si je lui avais demandé il y a moins d'une minute. Au fond de moi, je n'espérais qu'une chose : un "oui" . Je crois qu'après tout un seul mot peut transformer une vie, une existence. L'anxiété me troublait énormément, le bruit de cette larme qui était venue s'écraser à ma droite retentissait bruyamment dans ma tête. J'avais hâte, mais je l'aimais.
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