Retour d'une vieille connaissance

Je n'avais pas rendu visite aux membres du Shikeishuu depuis plusieurs semaines. J'avais en effet beaucoup été occupée par les travaux du Temple de l'Ombre, travaux qui avaient été longs. Tout devait être parfait. Ainsi, je n'avais pas eu beaucoup de temps à consacrer aux autres, autant qu'à moi. Il ne restait plus que deux jours avant l'ouverture des portes au public. Aussi, je m'étais accordée quelques jours de repos pour être en forme le jour tant attendu. J'avançai à travers les plaines, le soleil couchant derrière moi. Il commençait à faire froid, je m'étais ainsi recouverte d'une cape pour ne pas être ralentie. Le château des Shikeishuu se dessinait au loin. J'avais prévu de construire le Temple non loin de là afin de pouvoir me rendre dans le demeure de Norega et Haika autant que je le souhaitais. J'avançai. Le château n'était plus qu'à quelques mètres.

J'arrivai à la porte très rapidement. Je ne pris pas la peine de toquer, j'ouvris la porte sans soucis. Le château était noir de monde, personne ne remarqua ma présence. Si bien que je me permis de hausser le ton de ma voix afin de me faire voir.

<< Bonsoir à tous ! >>

M'avaient-ils entendu ? Je ne savais pas.

Petite Lame Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 10/10/2008

Wilcomb ayant remarquer une présence étrangère dans le château adressa la parole a cette jeune femmes ,il lui demanda
qui êtes vous?

On m'avait remarquée. J'étais fière de mon entrée, mais il était vrai que je n'avais jamais vu cet homme dans le château auparavant. Je le saluai d'un hochement de tête et lui répondis.

<< Bonsoir à vous, jeune homme. Je suis une amie de votre Roi, ainsi que de votre Reine. Aussi de votre princesse par ailleurs, mais passons. Je me nomme Aélis. Je ne me souviens pas vous avoir déjà vu quelque part. A qui ais-je donc l'honneur de parler ? >>

J'esquissai un sourire.

Petite Lame Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 10/10/2008

wilcomb supris de cette question répondit
''je suis le cousin de hachi,le neuveu de haika et du roi,un membre du clan,un brave homme et plsieur autre chose''
après cette réponse wilcomb décida de partir
''aurevoir brave femme en espérant vous revoir un jour''
il s'envola finalement avec ses ailes majestueuse

<< Au revoir ... >>

J'agitai ma main en guise de salut et le regardai s'envoler.

J'étais de nouveau seule.

J'étais en cuisine, balladant mon gros doigt de plats en plats, juste pour gouter.
Neuf cuisiniers sont déjà passés sous ma lame, un banquet de roi se doit d'être le meilleur.
Tout à coup une voix se fit entendre.

Mon roi, vous avez de la visite.

C'était la voix de mon capitaine.
J'essuya mes mains sales sur la première domestique venue et je me précipita dans la cour.
Une jeune femme était assise sur un tas de bois, je m'approcha afin de distinguer son visage.

Aélis !

Je la prit dans mes bras

Que vient tu faire ici mon amie ? Entre donc, nous allons partager le repas.

- Aélis !

Cela faisait un moment que j'errai, faisant les cent pas devant la porte d'entrée en attendant que quelqu'un vienne me demander ce que je pouvais bien faire dans une telle demeure. J'avais fini par me lasser, et m'asseoir.
L'arrivée de Norega ne passa pas inaperçu, contrairement à la mienne. Dès qu'il apparut, tous les regards se tournèrent vers lui. A vrai dire, je ne savais pas si la raison était cette silhouette imposante ou bien cette odeur nauséabonde qu'il dégageait.

<< Norega !!! >>

Je lui adressai un sourire radieux, heureuse d'être enfin accueillie. Il me prit dans ses bras. Ses mains n'étaient pas très propres, bien que presque essuyées, mais je n'en pris pas compte. Je le serrai fort contre moi.Puis, sous sa proposition, je le suivis, afin de prendre le repas avec lui.

<< Alors que deviens-tu p'tit Ananas ? >>

Nodae, observateur de cette scène burlesque de retrouvailles, ne souhaita pas s'engager dans la conversation. Avant de partir rejoindre sa douce, il lâcha un léger rire .En un instant il n'était plus de cette compagnie. Une femme l'attendait, et il ne pouvait se permettre de lal laisser pour compte. Il dût se hâter avec une discrétion sans pareil afin de ne pas être suivit.*